Une véritable institution maltaise et gozitaine. Peu à peu, des véhicules modernes ont remplacé les bus légendaires des années 1950, peints aux couleurs du village qui constituait leur terminus. Très économiques, très utilisés par les insulaires, très lents aussi, ils permettent une approche authentique, et du pays, et de la population. Les distances de l'île étant très réduites, il est tout à fait possible de visiter l'archipel en bus. Malte dispose de deux terminus, l'un situé devant les remparts de La Valette, l'autre situé sur la côte nord-ouest à Qawra. Toutes villes et villages, ainsi que les centres touristiques, sont desservis en autobus. C'est le meilleur moyen de découvrir l'île. Il existe plusieurs forfaits, à la journée, sur 3, 5 ou 7 jours. Pour plus d'informations, consultez le site www.atp.mt.com ou en appelant gratuitement le 8007 2393.
Fiacre
Baptisé karrozin, le fiacre maltais est une pièce rapportée : il a été importé par les Anglais au milieu du XIXe siècle. Il fut d'abord utilitaire, avant de répondre exclusivement à la demande touristique. C'est un moyen de locomotion idéal pour se promener à travers La Valette, Mdina, Sliema. Les cochers, rompus à l'exercice, arrêtent leur cheval devant chaque monument. Romantique en diable, cette calèche-là apparaît indissociable de la carte postale maltaise. Bien fixer son prix avant de l'emprunter.
Ferry
Entre Malte et Gozo, une traversée par heure en été, le jour comme la nuit, une traversée toutes les deux heures le reste de l'année, de 6 h à 1 h du matin. Possibilité d'embarquer les voitures particulières. De Cirkewwa, au nord-ouest de l'île principale, à Mgarr, sur Gozo, le trajet est rapide : environ 30 min, à condition que les conditions météorologiques soient favorables (Renseignements auprès de la compagnie Gozo Channel, tél. : 21 561 622 ou 21 580 435 ; Internet : www.gozochannel.com).
Voiture
Compte tenu des courtes distances à parcourir, c'est le moyen le plus adapté à la découverte de l'archipel. Les principales compagnies de location automobile possèdent une représentation à l'aéroport de Luqa. Une petite cylindrée suffit amplement. Bien sûr, c'est aux Anglais que les Maltais doivent la conduite à gauche. Les visiteurs français, belges ou suisses ne s'en félicitent guère, d'autant que les automobilistes locaux corsent la difficulté : ici, ils exécutent un demi-tour au milieu de la chaussée, là, ils s'engagent dans un sens interdit, ailleurs, ils brûlent un stop. Comme le trafic augmente d'année en année, la conduite à Malte tient, de plus en plus, du gymkhana. La vitesse est théoriquement limitée à 40 km/h en agglomération et à 65 km/h sur route. Les règles de priorité les plus élémentaires n'intéressent personne ou presque. Au volant, la plus grande prudence s'impose donc. Hormis quelques sections à quatre voies, la plupart des routes sont à double sens. Des nids-de-poule truffent nombre d'entre elles. Mieux vaut abandonner son véhicule à la périphérie des grandes agglomérations, souvent embouteillées. Dans le centre-ville, le stationnement est difficile et la distribution des procès-verbaux généreuse. Super, sans plomb et diesel sont au rendez-vous des stations-service, ouvertes dès 6 h du matin. Elles ferment à 18 h en hiver et à 19 h en été. Attention : les postes d'essence sont assez peu nombreux et leurs portes closes le dimanche et les jours fériés. Il faut donc veiller à faire régulièrement le plein. Le permis de conduire national ou international est nécessaire.